Inconvénients

1/ La formation d’hydroperoxydes sur ou près des doubles liaisons, influent la conservation, selon le taux et le type d’antioxydants introduits …!

2/ Le solvant hydro-alcoolique pourra, surtout en présence d’oxygène, générer des espèces radicalaires susceptibles de réagir avec les lipides du milieu réactionnel, pour par exemple former des ethers ou ramifications carbonées éthyliques ou propyliques.

Ces substances, ne seront probablement pas suffisantes au taux produit, pour contrebalancer le bénéfice d’une réaction faite à basse température.

Néanmoins, il est certain que si des substances hormono-mimétiques se formaient en quantités suffisantes pour produire un effet néfaste, le taux serait encore plus élevé à température élevée, ou à taux d’éthanol ou de propanol élevé. Il ne faudrait alors pour un idéal irréaliste, ne pas utiliser d’alcool éthylique ou propylique avec des composés lipidiques contenant des doubles liaisons, ce qui serait tout de même une pratique extrême, voire ridicule.

En plus, dans une cuve de vinification, ou une bouteille, le taux peut atteindre 10 %, avec la présence d’un taux de lipides certes faible, mais pas ultra-faible (environ 0,5 g/ 100 ml). Le contact a lieu sur plusieurs mois voire années, ce qui revient à avoir des substances formables équivalentes à quelques jours de saponification à froid, avec un taux lipidique de 10 – 20 % …! Dans le vin, c’est plutôt l’alcool qui est suspecté, et non des substances dérivées des lipides dans le fruit, sauf découvertes récentes …!

Il est sinon, aussi envisageable de purifier le produit de réaction par, soit une extraction ou une recristallisation, la solubilité dans un solvant adéquat étant très différente pour une substance greffée par une ramification éther (attaque sur ou vers une double liaison, ou encore au niveau de l’oxygène radicalaire de l’hydroperoxyde) ou alcool (attaque par l’un des 2 ou 3 carbones radicalaires, ou oxygène radicaleire).

Les inconvénients pourraient alors être ou devenir faibles voire négligeables !

3/ La durée

Au lieu d’une heure à 80 °C, il faut compter 6 – 12 h de réaction, mais cela peut ne pas dépasser 8 h en optimisant le procédé.

4/ En dessous de 5-10° C

Il y a risque de cristallisation partielle du savon liquide avec le contre ion métallique Na+, mais il y a réversibilité en cas d’élévation de température. Il est possible d’augmenter le taux d’éthanol, ou de saponifier avec de la potasse caustique, pour diminuer ce seuil.